Freins au travail en temps partagé : sont-ils réels ?

Freins au travail en temps partagé : sont-ils réels ?

by 13 mars, 2020 0

Les freins au travail en temps partagé, bien que pas forcément toujours exprimés, existent. Mais qu’en est-il vraiment ?

Le travail à temps partagé constitue une formule innovante et flexible, de plus en plus répandue auprès des entreprises. Néanmoins, certaines d’entre elles demeurent réticentes à utiliser ce type de collaboration.

Parmi les freins avancés par les entreprises, on retrouve pèle-mêle :
• l’implication/motivation de la personne au sein de l’entreprise
• la confidentialité des informations un management plus compliqué
• une difficulté d’acquisition du contexte
• une absence de sentiment d’appartenance
• le coût
• la disponibilité

Au préalable, il faut noter que les personnes qui ont choisi de travailler à temps partagé :
• sont convaincues du bien-fondé du travail en temps partagé
• ont choisi ce mode de travail pour sa souplesse, sa diversité d’univers, …
• possèdent plusieurs expertises
• sont adaptables et flexibles

Si les a priori des entreprises sont légitimes, ces freins peuvent également être rapidement levés.

-1- L’IMPLICATION :

Chaque travailleur à temps partagé signe un contrat avec l’entreprise. Ce contrat est principalement un CDI à temps partagé, en direct ou via une société de portage salariale, mais peut également prendre la forme d’une mission externalisée, … Dans tous les cas, la personne a tout intérêt à s’impliquer totalement au sein de chaque entreprise afin de mener à bien sa mission, et éventuellement développer ses interventions, quelle que soit la forme juridique du contrat retenue.

-2- LA CONFIDENTIALITÉ :

Le meilleur moyen de s’assurer de la confidentialité des informations de la société est de limiter à un seul contrat par type d’activité (interdiction de travailler pour un concurrent direct de l’entreprise). Il suffit alors de glisser dans le contrat une clause de confidentialité. De plus il est de l’intérêt de chaque travailleur à temps partagé de demeurer « étanche » entre les sociétés. Sa réputation en dépend. Et ce, indépendamment du type de contrat conclu.

-3- COMPLEXIFICATION DU MANAGEMENT :

Le travailleur en temps partagé est un collaborateur comme les autres. Même s’il n’est pas à temps complet, il se soumet aux mêmes règles de management que les autres collaborateurs de la société. Une bonne organisation est impérative afin de gérer au mieux cette relation.

-4- DIFFICULTÉ D’ACQUISITION DU CONTEXTE :

Les personnes travaillant en temps partagé sont des professionnels rodés à ce type de démarche. Elles sont capables de gérer des contextes d’entreprises différentes. C’est ce qui constitue la richesse de ce mode de travail. Rappelons qu’elles ont choisi le temps partagé. Elles apprennent rarement le contexte de plusieurs entreprises en même temps. C’est en règle générale, réparti et échelonné dans le temps. De plus la multiplicité des expériences apporte un réel savoir-faire en la matière, et une adaptabilité plus forte.

-5- ABSENCE DE SENTIMENT D’APPARTENANCE :

Ce n’est pas parce que l’on est à temps partagé que l’on n’appartient pas à la société. Le contrat, l’implication, ce que l’entreprise met à disposition de cette personne, sont autant de facteurs qui permettent de « l’intégrer » au sein des équipes comme tout autre personne.

-6- LE COÛT :

Le coût est exactement identique à toute autre collaborateur de l’entreprise, avec un gros plus : chaque entreprise dimensionne exactement son besoin (2 jours par mois, une journée par semaine, 2 semaines par mois, …). Le rapport coût/efficacité est ainsi optimal !

-7- LA DISPONIBILITÉ :

Après avoir dimensionné l’intervention en temps partagé, le collaborateur s’engage au travers du contrat de travail. C’est à lui d’organiser son agenda en fonction des différents engagements qu’il a contractés. Si la nouvelle demande ne peut s’insérer dans son emploi du temps, il ne s’engagera pas auprès de l’entreprise demandeuse.

 

Les freins au travail en temps partagé sont, comme nous pouvons le voir, plus liés à une méconnaissance de ce qu’est le travail en temps partagé que sur le travail en temps partagé lui même. Et tout ce qui est mal connu fait naître des craintes… Le travail en temps partagé ne change en rien le fonctionnement de l’entreprise, voire au contraire le facilite en terme de performance en offrant une solution ultra-adaptée aux besoins de celle-ci.

Alors vous, vous passez quand au temps partagé ?

 

L’équipe CTP13.

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